Prédicateur : Casimir BANCE
Si nous observons notre monde de nos jours, nous constatons que la mort règne. Particulièrement, en Afrique, la tendance actuelle est le retour à l’Africanité. C’est la nouvelle stratégie du diable pour freiner l’évangélisation en Afrique. Si le renouveau charismatique est une chance pour l’Eglise et le monde, l’est-il réellement pour l’Afrique où le nombre de charismatique ne fait s’accroitre ?

Ainsi, si nous sommes conscient de ce que le jeûne nous apporte de même qu’à la communauté, nous jeûnerons. Pour résoudre le problème de la chair, le jeûne est incontournable. Une journée de jeûne est un temps de réflexion, de prière, d’examen de conscience. En gros, c’est pour passer du temps avec le Seigneur et s’interroger sur sa vie. D’où la nécessité de la parole dans le jeûne. C’est un temps, pour revenir à nous même comme l’enfant prodigue.
Le jeûne ne vise pas à forcer Dieu à nous donner quoique ce soit. Il nous détache de la terre pour nous rattacher à Dieu. Il faut distinguer le jeûne communautaire, des privatisations individuelles (se priver de téléphone, parler moins, …) qui doivent venir en complément du jeûne communautaire et non en remplacement, à moins de raisons valables comme le cas de santé.

Un jeûne dans la prière permet de réaliser le projet divin comme le cas de Daniel qui a jeûné 21 jours avant d’obtenir la notification de son exaucement.
La pratique du jeûne permet de chasser les démons (Matthieu 17,21)
Le jeûne est une arme efficace contre le péché. Le jeûne est une offrande, un sacrifice du corps. Le jeûne est l’immolation du corps. La tactique du diable est de nous faire pécher contre notre corps. En jeûnant, le diable est désarmé.
Le jeûne est efficace dans l’intercession. Le prophète Élie était en jeûne et en prière pour la pluie, pendant que le roi Akaz mangeait. C’est pourquoi il a pu dire à Akaz : dépêche-toi avant qu’il ne pleuve.
Les saints menaient une vie ascétique, c’est pourquoi ils sont saints. Si nous aspirons à la sainteté, nous devons nous mortifier. C’est d’ailleurs le message de la Vierge Marie à Fatima au jeune de 8 ans, elle demanda à Jacinthe de faire beaucoup de sacrifice s’il voulait être sauvé. Si un enfant de 8 ans doit se mortifier pour être sauvé, qu’en est-il de nous ?